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Mairie de la Fouillouse

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Personnalités

 

Des personnalités reconnues dans le village et au-delà…

Jean PALERNE

Jean Palerne, écrivain-poète, né à la Fouillouse en 1557, décédé en 1592 peut-être à Orléans.

Il appartenait à une grande famille forézienne. A 19 ans, il devient secrétaire de François de Valois, duc d’Anjou et d’Alençon, quatrième fils du roi Henri II, frère d’Henri III.

A 24 ans, en 1581, il part pour l’Empire Ottoman et va laisser deux manuscrits : « D’Alexandrie à Istambul » : Périgrinations dans l’Empire Ottoman – 1581 – 1583, dont il existe une première édition de 1606 à Lyon et un recueil de poésies.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Palerne

Paul RIGOLLOT

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Paul Rigollot

Paul Rigollot naît à Beaune (Côte-d’Or) en 1742. Après des études de médecine, il devient officier de santé et chirurgien. Il s’installe à la Fouillouse en 1768 et soignera les Feuillantins jusqu’à sa mort, en 1824.

Très investi dans la vie locale, et malgré les services rendus, il est emprisonné quelques temps pendant la révolution et ses biens mis sous séquestre. Il est libéré le 28 thermidor de l’an II (15 août 1794). Après sa libération, il devient officier municipal (conseiller municipal) puis maire pendant trois ans, de 1804 à 1807.

Son petit-fils, Paul Jean Rigollot part à Paris suivre des cours de pharmacie. Après de brillantes études, il revient à Saint-Etienne pour ouvrir une officine. Il consacre son temps et son génie à diverses inventions pour l’industrie. En 1867, il met au point le sinapisme en feuille : feuille de papier enduite d’une solution de caoutchouc adhésive saupoudrée d’une couche de farine de moutarde (cataplasme en feuille). Ainsi naît « le Rigollot » que l’on applique sur la peau pour soigner les affections pulmonaires.

Jovin BOUCHARD

Jovin Bouchard, né le 13 février 1780 à Saint-Etienne, décédé le 23 octobre 1835 à Lyon, a été entrepreneur à la Manufacture d’Armes de Saint-Etienne. Il possédait une grande propriété à La Bertrandière, qui faisait partie de la commune de La Fouillouse jusqu’à la création de la commune de l’Etrat en 1884.

Il fut le premier président de la Société d’Agriculture .

A sa mort, il légua à la ville de Saint-Etienne une somme de 550 000 francs destinée entre autre à la construction de la Préfecture.

Il légua aussi la somme de 80 000 francs à la commune de La Fouillouse pour la création d’un hôpital (hospice) qui verra le jour en 1840 avec une capacité de huit lits, dirigé par les Sœurs de Saint-Joseph. Il légua également d’autres sommes destinées aux pauvres.

Denis ESCOFFIER

Denis Escoffier, chocolatier (1842 – 1899) - JPEG - 11 ko
Denis Escoffier, chocolatier (1842 – 1899)

Denis Escoffier (1842-1899) Chocolatier, Homme de cœur, travailleur, il avait acquis une situation importante sur la région stéphanoise. A son décès, il laissa de nombreux legs, notamment à la ville de Saint-Etienne et aux employés de la chocolaterie Escoffier.

Située entre la voie de chemin de fer et le Furan à la Fouillouse, la chocolaterie Escoffier fut fondée en 1770, ce qui en faisait la plus ancienne chocolaterie de la région stéphanoise. Au départ, c’est un modeste établissement utilisant une roue hydraulique sur un bief du Furan, face au Moulin Saint-Paul.

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Chocolaterie Escoffier

Un magasin de vente ouvre à Saint-Etienne à l’angle de la rue Froide (actuelle rue Denis Escoffier) et de la Grand’Place (place du Peuple). En 1870, Denis Escoffier succède à son père Augustin à la tête de l’entreprise. Il développe considérablement l’affaire familiale qu’il dirige jusqu’à sa mort.

En 1891, il achète le château du Bréas au bas de la route d’Eculieu et s’y installe avec son épouse. Il n’en profitera pas longtemps, puisqu’il décède en 1899.

Charles REBOUR

Charles Rebour (1831 – 1897) - JPEG - 12.3 ko
Charles Rebour (1831 – 1897)

Charles Rebour (1831 – 1897), feuillantin pendant 33 ans, de 1865 jusqu’à sa mort en 1897, a été maire de La Fouillouse de 1884 à 1888.

Charles Rebour est né à Grand, dans le département des Vosges. Tout jeune il montre des dispositions exceptionnelles pour le dessin. A 16 ans, il obtient le dernier « Prix du Roi » qui récompense le meilleur lauréat de toute la France. On lui fait des offres alléchantes, tant son talent est apprécié ; il les repousse. Il a son idée : créer de superbes rubans de soie ; il a son but : Saint-Etienne où l’art du ruban est florissant.

Il arrive dans cette ville en 1849. Il est vite recherché et travaille pour les meilleures fabriques de l’époque : Gérentet et Coignet, Chapelon et Dauphin, Larcher-Faure. Il se révèle comme un créateur rubanier d’un niveau inconnu jusqu’alors. Il devient « le vrai Maître » de la Fabrique. Ses créations se répandent en France, en Angleterre, en Russie, en Chine. Il est vite l’un des associés de ces maisons réputées.

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Ruban : création de Charles Rebour

En 1882, il fonde sa propre entreprise purement stéphanoise avec bureaux à Paris, Londres, Saint-Pétersbourg. Il dessine des rubans pour la Reine Victoria, il crée des robes pour les dames de la cour de Napoléon III, pour le sacre du Tsar Alexandre III.

Il amène ses ouvriers à effectuer de véritables prouesses techniques, se mettant aux métiers avec eux, et parvenant à les faire réaliser ce qu’ils estiment impossible, tant ses dessins sont complexes. Avec d’autres industriels, il fait du Musée d’Art et d’Industrie de Saint-Etienne un outil au service de l’enseignement artistique et technique des ouvriers et dessinateurs.

D’après la biographie écrite par le Général Granotier, son petit-fils.

Marcel GENDRE

L’eau et la lumière.

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Marcel Gendre dans son atelier à la Fouillouse

Marcel Gendre, aquarelliste de renom, a passé 50 ans de sa vie à La Fouillouse où il repose depuis 1997. Il était né en 1908 en Bretagne, à la Roche Bernard puis vécut à Nantes, Paris où il fut élève de l’Ecole des Beaux Arts, et Le Puy. Il vint s’installer avec son épouse Suzanne, fille de Jean Marie Goubelly, ancien maire de la Fouillouse, dans la demeure familiale de la rue de la Libération où il a trouvé le lieu idéal pour peindre au calme l’essentiel de son œuvre, en particulier, les paysages du Forez dont il appréciait le charme.

Il avait commencé sa carrière d’aquarelliste, à une époque (vers 1940) où l’aquarelle était considérée comme un art mineur. Il a passé toute sa vie d’artiste à défendre son art, à travers des expositions régulières à Paris, Saint-Etienne, Le Puy, etc. Son œuvre est présente, dans de nombreuses collections particulières en France et à l’étranger. Il a su transmettre son savoir faire à quelques Feuillantins qui furent ses élèves et qui ont créé, autour de l’aquarelle, un mouvement qui reste très dynamique aujourd’hui dans des ateliers d’apprentissage soutenus par la Mairie.

Depuis 2003, en souvenir de Marcel Gendre, les Biennales de l’Aquarelle invitent des aquarellistes, parmi les plus renommés et les plus actifs de la nouvelle génération, ceux qui ont créé une nouvelle manière de « peindre à l’eau ».

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