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Mairie de la Fouillouse

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La Passementerie

 
Une passementière feuillantine surveillant son métier - JPEG - 12.7 ko
Une passementière feuillantine surveillant son métier

En 1900, les rues de La Fouillouse résonnaient du bruit de 300 métiers de passementiers. Ces métiers étaient regroupés par deux ou trois dans des maisons construites souvent sur le même modèle : du côté bien éclairé de la maison (ouest et sud-ouest) et souvent au premier étage, il y a l’atelier. De l’autre côté ou au rez-de-chaussée, le logement du passementier.

Ces métiers étaient tenus par des artisans qui travaillaient sur commande pour des donneurs d’ordre stéphanois (Colcombet, Giron, Deville, Louison, etc…) Le commis de barre faisait l’intermédiaire entre le donneur d’ordre et le passementier et négociait les prix. Un commissionnaire amenait de Saint-Etienne le « chargement » : la matière première (fil de soie ou de coton) et la commande (métrage, largeur et caractéristiques du ruban) au passementier. Quand le travail était fini, le commissionnaire venait le rechercher et le ramenait au négociant.

Métiers à tisser (type tambour) - JPEG - 15.2 ko
Métiers à tisser (type tambour)

A la Fouillouse, on fabriquait surtout du ruban uni, de soie ou de coton, et également du velours sur des métiers « à tambours ».

A partir de 1921 le déclin commence. Le ruban est moins à la mode et, en 1927, il n’y a plus que 86 ateliers soit 200 métiers environ. Le dernier atelier, cours Jovin Bouchard, ferme dans les années 1970.

Beaucoup de maisons du village gardent les traces de ces ateliers même si les hautes fenêtres ont souvent été coupées en deux pour créer un étage d’habitation supplémentaire.