Elle est généralement exigée pour la réalisation d’aménagement de faible importance.
Une déclaration préalable est notamment exigée pour les travaux suivants réalisés sur une construction existante :
À savoir : si votre dossier a été déposé après le 27 mars 2014 et que votre commune est soumise à un plan local d’urbanisme (Plu), vous n’avez plus à respecter le coefficient d’occupation des sols (COS). Ce dernier imposait une surface maximale aux constructions selon la taille du terrain.
L’intéressé doit déclarer son projet au moyen de l’un des formulaires à télécharger sur le site Internet des services publics (clic)
Le formulaire doit être complété de pièces, dont la liste est limitativement énumérée sur la notice de déclaration préalable de travaux.
Le dossier doit être envoyé en 2 exemplaires par lettre recommandée avec avis de réception ou déposé en mairie. La mairie délivre ensuite un récépissé avec un numéro d’enregistrement.
Le délai d’instruction est de 1 mois à compter de la date du dépôt de la demande.
Lorsqu’il est nécessaire de demander au pétitionnaire des pièces complémentaires, celui-ci dispose de trois mois pour les produire, à défaut de quoi la déclaration peut être refusée.
La demande de pièces complémentaires interrompt le délai d’instruction. Ce délai repart de zéro dès la réception de ces pièces.
La décision de la mairie prend normalement la forme d’un arrêté municipal.
L’absence de réponse de la mairie au terme du délai d’instruction vaut décision favorable.
Lorsque la déclaration préalable a été acceptée, le bénéficiaire dispose d’un délai de 2 ans à partir de la date d’obtention pour commencer les travaux. Passé ce délai, la déclaration préalable n’est plus valable.